Bonnie Singleton écrit professionnellement depuis 1996. Elle a écrit pour divers journaux et magazines, notamment «The Washington Times» et «Woman’s World». Elle a également écrit pour le magazine d’information BBC-TV “From Washington” et a travaillé pour Discovery Channel en ligne pendant plus d’une décennie. Singleton détient une maîtrise en musicologie de la Florida State University et est membre des American Independent Writers.
Filet de saumon sur une plaque Crédit photo: Ira1609 / iStock / Getty Images
L’astaxanthine est un composé antioxydant qui se trouve naturellement dans des sources comme les microalgues, les levures, les saumons, les crustacés et, fondamentalement, toute plante océanique ou animal de couleur rougeâtre. L’astaxanthine est utilisée comme supplément nutritionnel et est vantée pour ses avantages dans le traitement des maladies cardiovasculaires, immunitaires, anti-inflammatoires et neurodégénératives. Un grand nombre de ces effets ont été démontrés in vitro ou sur des animaux, mais peu ont été étudiés chez l’homme, bien qu’il y ait de l’espoir que l’astaxanthine puisse s’avérer être un puissant combattant de la maladie.
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Effets antihypertenseurs et neuroprotecteurs
Une étude publiée en 2005 dans le “Biological & Pharmaceutical Bulletin” a administré de l’astaxanthine pendant 14 jours à des rats hypertendus et pendant une période de cinq semaines à des rats ischémiques ou sujettes à un AVC. Les rats hypertendus présentaient une réduction significative de la pression artérielle, tandis que les rats prédisposés aux AVC présentaient un effet neuroprotecteur marqué retardant l’incidence des AVC, ainsi qu’une capacité d’apprentissage améliorée dans un test de labyrinthe aquatique.
Anti-inflammatoire
En 2006, le Département d’ophtalmologie et de sciences visuelles de l’Université de Hokkaido a étudié les effets de l’astaxanthine sur l’uvéite, une inflammation de la couche intermédiaire vasculaire de l’œil contenant l’iris. L’astaxanthine a réduit l’inflammation oculaire dans les yeux en réduisant les facteurs pro-inflammatoires.
Antioxydant
Dans diverses études, il a été démontré que l’astaxanthine possède des propriétés antioxydantes supérieures à celles des autres caroténoïdes, une classe de pigments jaunes à rouges présents dans les plantes, les algues et les bactéries photosynthétiques. Un projet particulier, mené à l’Université de Kuopio en Finlande, a étudié l’effet de la supplémentation en astaxanthine chez des hommes sains non fumeurs sur la peroxydation lipidique, processus par lequel les radicaux libres volent les électrons des membranes cellulaires et provoquent des dommages cellulaires. Le groupe astaxanthine a eu une baisse significative des niveaux d’acides gras hydroxylés qui favorisent l’inflammation par rapport au groupe placebo.
Asthme
Une étude publiée dans le numéro de février 2004 de “Journal of Pharmacological Sciences” rapportait les effets de l’utilisation de l’astaxanthine associée au ginkgo biloba pour traiter l’asthme, qui a montré que le traitement combiné inhibait l’activation des lymphocytes T à un degré comparable à celui des antihistaminiques couramment utilisés. Zyrtec et Astalin.
Néphropathie diabétique
Les résultats d’une étude publiée en 2004 dans «BioFactors» ont montré une glycémie plus faible chez les souris diabétiques traitées à l’astaxanthine que dans un groupe non traité, et que l’activité antioxydante de l’astaxanthine réduisait le stress sur les reins et prévenait les lésions rénales. Les chercheurs ont conclu que l’astaxanthine peut être utile dans la prévention de la néphropathie diabétique.
Dyspepsie, gastrite
L’Université de Médecine de Kaunas en Lituanie a constaté que des doses plus élevées d’astaxanthine, à 40 milligrammes, ne guérissaient pas les symptômes des patients atteints de dyspepsie mais permettaient une réduction significative du reflux chez les patients infectés par H. pylori, la bactérie conduire à des ulcères.
Protection solaire
Les résultats d’une étude réalisée par des scientifiques à Rome, en Italie, ont comparé plusieurs caroténoïdes pour voir comment ils protégeaient la peau contre les effets nocifs des rayons UVA du soleil. Selon l’étude, publiée en 2009 dans “Experimental Dermatology”, les fibroblastes de la peau ont été traités avec les caroténoïdes avant d’être exposés aux UVA, seule l’astaxanthine présentant un effet photoprotecteur significatif modulant la plupart des lésions induites par les UVA.
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